À Gaza, la littérature comme ultime résistance… Entretien avec Rachid Benzine
Rachid Benzine fait de Gaza la toile de fond de son dernier roman « L’homme qui lisait des livres » (éd. Julliard). Il raconte le destin de Nabil Al Jaber, figure fictive, mais profondément ancrée dans la réalité palestinienne. Un libraire qui s’accroche aux livres comme à une bouée de survie. À travers lui, c’est toute une mémoire collective qui se déploie, de la Nakba de 1948 aux drames les plus récents. Roman de résistance mais aussi déclaration d’amour à la littérature, le livre interroge : que peuvent les mots et les récits face à la guerre et à l’oppression ?…